Dianna Ros "Pour être entraîneur, il faut de la passion et de la patience"

Dans le cadre de la Semaine Nationale des Entraîneurs, nous avons donné la parole à Dianna Ros, entraîneuse-chef de l'Équipe Québec féminine 17U championne nationale cet été, qui s'exprime sur son rapport au métier d'entraîneur.
Dianna, qu'est ce qui t'a donné envie de devenir entraîneuse ?
J’ai tellement été choyée dans ma carrière de joueuse avec les entraineurs que j’ai eu que l’impact et l’influence de ces personnes m’ont donné envie d’être entraîneuse.
Quelle est ta conception du rôle d'un entraîneur et quelles sont les qualités requises pour exercer cette fonction ?
La profession d’entraineur est souvent vu comme un métier de performance. Ce n’est pas faux mais c’est bien plus que cela. L’influence qu’un entraîneur peut avoir sur un jeune est immense. Et donc, les jeunes voient en leurs entraîneurs des rôles modèles.
Pour entraîner il faut de la passion et de la patience. Il faut être créatif dans sa façon d’enseigner et surtout se soucier du bien-être de l’individu avant tout.
Quels sont tes meilleurs souvenirs à date en tant qu'entraîneuse ?
Mon été 2023 passé avec l’Équipe Québec 17U et l’équipe nationale canadienne 16U féminine. Pas nécessairement à cause des bons résultats que l'on a obtenu cet été, mais surtout pour les relations qui ont été crées à travers ces expériences.
Quelles sont tes aspirations futures ?
Continuer à bâtir un programme universitaire avec des fondations stables et continuer à travailler pour monter les échelons au niveau national.
Quels conseils donnerais-tu à des jeunes qui souhaiteraient se lancer dans une carrière d’entraîneur ?
Il est important de poser des questions à des coachs d’experience, passer du temps dans le gym et se porter volontaire dans des événements sportifs. Plus tu en vois, plus tu en apprends. Il est autant important de s’entourer de mentors qui peuvent t’aider à t’épanouir. Et puis, peu importe le niveau que tu entraînes, la qualité de ton travail et la joie de s’impliquer doivent rester les-mêmes.
Merci Dianna !
